La baguette de Merlin ! ou le sac de Mary Poppins ?!
Enfin, un truc magique pour faire en un claquement de doigts ce qui se fait en tellement de temps.
Voilà ce qu’on aimerait tous avoir à Noël !
Alors aujourd’hui, pas de poussière de fée ni de truc magique, mais je vous offre quand même le plus précieux des cadeaux : DU TEMPS !
Si, si !
Vous ne rêvez pas !
Bien sûr, ici, on parle du temps pour… coudre, évidemment !
(vous pensiez à autre chose ?!)
Allez, suivez le guide !
Principe
Cher couturier, chère couturière, ma poussière de fée a un nom : ORGANISATION !
Oui je sais, c’est une notion très à la mode. Mais je vais vous donner mes trucs pour arriver à boucler à vitesse grand V vos projets.
Perso, pour Noël, j’ai à coudre 5 accessoires (coussins, pochettes, …), 4-5 tenues. Et je n’ai pas encore pensé aux maîtresses mais il va falloir que je trouve quelque chose !
Oui mais toi, t’es pro, t’es prof, ça va plus vite.
Euh… non ! C’est aussi long pour moi que pour vous : reproduire le patron, (voir l’imprimer, scotcher, découper en plus), découper le tissu, comprendre les explications (!!!), surfiler, coudre, repasser, coudre, repasser…
Le tout entre-coupé par les enfants, la maison, le téléphone, …. Sans compter le travail, même si c’est coudre pour les autres, pendant ce temps-là, je ne couds pas pour moi.
Pour les éléments, extérieur, sérieusement, je peux rien ! Pour le reste, on va s’organiser. Et oui, vous allez désormais vraiment réussir à aller plus vite.
Remarque
Si votre problème de « temps perdu » est un problème technique, parce que vous n’y arrivez pas :
je peux vous donner des cours, on en parle ici mais pas dans cet article.
Etape 1 : lister !
C’est bête, mais je suis sûre que vous avez plusieurs projets sur le feu, comme on a tous plusieurs livres entamés.
Faites la liste comme vous voulez : un tableau Trello, un mémo informatique ou un carnet papier, une fiche avec patron et échantillon de tissu… chacun son truc.
Mais ne me dites pas : « c’est bon, j’ai ça dans ma tête ! » Rien n’est jamais aussi clair que quand on le met au propre par écrit.
Vous avez TOUS vos patrons à faire ? ok. On avance.
Etape 2 : reporter les patrons
Vous allez me dire, c’est évident.
Mais quand je dis « reporter les patrons »,
je veux dire reporter TOUS les patrons.
En même temps.
C’est-à-dire que vous allez sortir votre matériel de traçage, papier patron, etc… une bonne fois, et une seule.
De plus, vous venez de vider toutes vos affaires de la table du salon, vous avez déjà mis assez de temps pour ça, vous n’aurez pas à le faire x fois pour vos x projets !
Comme vous allez reporter plusieurs patrons, il va falloir prendre le pli, si ce n’est déjà fait, de bien tout noter sur vos pièces de patrons.
On n’oublie pas de mettre tous les crans et indications couture mais aussi ce qui identifie votre morceau :
– numéro de pièce
– nom
– instruction de découpe (ex. 1x au pli, dans le tissu ou doublure, etc..)
– NOM DU PATRON ou du magazine et ses références (date, numéro)
– numéro du modèle si besoin est
– taille + modifications apportées s’il y a lieu.
Tout cela vous évitera de vous emmêler les pinceaux si vous faites tomber votre tas de patrons, si vous oubliez de ranger 1 morceau et ne plus savoir qui va avec qui (y’a du vécu, y’a du vécu !).
Rangez vos pièces dans votre magazine, dans une pochette transparente, une enveloppe. Mais rangez-le !
Parce que c’est possible que vous ne repreniez pas tout de suite l’ensemble et surtout pour qu’ils ne se mélangent pas.
Vous pouvez aussi associer le patron, les morceaux et le tissu qui va être utilisé.
Etape 2 : découpez le tissu
Là aussi, vous avez dû sortir vos armes : ciseaux, pistolet, règle, craies, papier… autant rentabiliser le déplacement !
Encore une fois, après avoir tout découpé, vous rangez avec précaution toutes les pièces, attention aux plus petites de ne pas les perdre.
Etape 3 : la surjeteuse
Vous avez tous vos projets devant vous et vous allez LIRE soigneusement les explications.
Le tout est de noter qui a besoin d’être surfilé ou non.
Remarque :
on surfile quand on arrête un bord de tissu par un point zigzag ou à la surjeteuse, pour éviter qu’il s’effiloche.
on surjette quand on assemble en plus.
surfiler = 1 épaisseur / surjeter = 2 épaisseurs.
Reprenons.
Selon les modèles et les besoins, on peut surfiler avant ou bien en cours de couture (2 marges de couture surjetées ensemble après la couture par exemple)
Tout ce que vous pouvez faire avant, faites tout d’un coup. Bien sûr, couleurs par couleurs.
Dans mon cas, 4 projets à surfiler en blanc et un en noir. J’ai donc surfiler tout ce que je pouvais en blanc. Je m’occuperai du coup du projet en noir après, car certaines pièces en clair sont à surjeter en cours de réalisation.
Etape 4 : la couture et le repassage
Et bien, y’a plus qu’à. Ou presque.
Quand vous avez lu les explications pour la surjeteuse, vous avez peut-être buté sur certaines explications. Vous faites déjà vos recherches (SOS mes livres, SOS internet ou… SOS Vérooooo !). Avant même de coudre. Histoire que quand vous commencez à coudre, plus rien ne vous arrête !
Je noterai aussi l’étape repassage. Là aussi, on peut regrouper.
Par exemple si on vous demande :
Coudre les pinces. Les coucher et repasser
Coudre les épaules. Ouvrir les marges et repasser.
Coudre les côtés. Ouvrir les marges et repasser.
Et bien je fais coudre pinces et épaules. Repasser car les pinces vont être prises dans le couture suivante.
Puis coudre les côtés et repasser.
Vous comprenez ? on regroupe les actions. Pour toutes les étapes. De façon intelligente.
Pour finir
Si certains ont divisé pour mieux régner, nous, nous allons regrouper pour mieux gérer !
Sur ce, je vais m’arrêter là. Votre temps est précieux !
Dites-moi quand même avant de partir si cet article vous a été utile ? si vous avez d’autres astuces pour gagner du temps ?
Ce sont de bonnes techniques d’organisation. Certaines que j’applique facilement d’autre un peu moins. 😉 Bises bon courage